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 Shiloh ✘ People just THINK they know.

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Shiloh J. Eden
DERRIÈRE LE MASQUE JE SUIS
Shiloh J. Eden




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MessageSujet: Shiloh ✘ People just THINK they know.   Shiloh ✘ People just THINK they know. Icon_minitimeVen 16 Aoû - 17:51


& shiloh jane eden


MYSELF

♔ âge; 29 ans ♔ métier; assistante dans un cabinet d'avocat ♔ état civil; célibataire ♔ nationalité; américaine ♔  votre double identité; dark fog ♔ camp; neutre ♔  avatar; Bar Refaeli  ♔ groupe; I believe in them

qualités

✎ chaleureuse
✎ douce
✎ futée
✎ réfléchie
défauts

✎ craintive
✎ peureuse
✎ méfiante
✎ maladroite

story of my life
je vais tout te raconter

the begining of everything

Tandis que j’effectue mon dernier effort, contractant l’ensemble des muscles de mon ventre, je prie pour que cela se termine le plus rapidement possible. Je suis exténuée, j’ai l’impression que cela fait des jours que je n’ai pas fermé l’œil et je n’ai qu’une envie : dormir ! Pourtant, on m’encourage à continuer mais mes joues sont roses à cause des efforts. C’est trop difficile, je ne serai jamais à la hauteur des responsabilités qui m’attendent. Alors que cette vague d’angoisse semble me terrasser dans ce dernier effort, j’entends le plus magnifique de tous les sons. Le cri d’un nouveau-né résonne dans la salle d’accouchement, toutes les personnes présentes tournent leur regard vers moi mais je n’ai qu’une seule envie, tenir mon enfant dans mes bras.
La sage-femme me tend mon bébé avec une délicatesse infinie et le pose tout contre ma poitrine. Je peux sentir les battements de son cœur contre le mien, aussitôt les larmes se mettent à couler le long de mes joues. Cette naissance représente tellement pour moi que je réussie pas à me retenir. Je me trouve ridicule, je me suis jurée de ne pas agir comme toutes les autres mamans, mais je pense que mes hormones m’ont tendu un piège.

« -C’est un magnifique petit garçon. » dit la sage-femme en souriant tendrement. « -Comment allez-vous l’appeler ? »

Je pose mon regard sur mon petit bout, il baille à s’en décrocher la mâchoire. Mon cœur s’emplie de joie car je sais à présent que je ne serai plus jamais seule de ma vie.

« -Caleb. Il s’appelle Caleb. »

Mon ange finit par s’endormir paisiblement dans mes bras et je passe le reste de la journée à observer le moindre de ses faits et gestes.

Pour comprendre ma situation actuelle, il faut revenir quelques années avant, alors que je n’étais encore qu’une enfant. Mes parents étaient monsieur et madame tout-le-monde, je crois n’avoir jamais vu quelqu’un mener une vie aussi banale qu’eux. Mon père était un militaire alors que ma mère travaillait dans une banque. Etrangement, je n’ai plus grand souvenir de mon enfance avec eux, tout ce dont je me souviens c’est que l’on ne partait jamais en vacances et qu’il n’y avait jamais un mot au-dessus de l’autre. Mais je ne pourrai jamais oublier l’année de mes douze ans. Nous étions en famille, je jouais avec mes cousins dans le jardin de la maison lorsqu’un tragique accident. Le plus jeune de mes cousins avait décidé de grimper sur l’arbre le plus haut mais alors qu’il fut presque arrivé à son but, il perdit l’équilibre et tomba à la renverse. Le bruit de son crâne se fracassant contre le sol me donna la chair de poule. Je fus la première à l’atteindre, je n’arrivais pas à détacher mon regard de son petit corps inerte. Les hurlements des membres de ma famille me donnaient la chair de poule.
Instinctivement, mes mains se posèrent de chaque côté de sa tête, et les yeux fermés, j’attendais que se passe un miracle. Il finit par arriver. Soudainement, je ne pouvais plus m’arracher à ce contact, c’était comme si mes mains s’étaient soudés à sa tête. Une vive douleur s’empara de ma propre tête à tel point que d’horribles hurlements s’élevèrent de ma propre bouche. Tout ce dont je me souviens, c’est une sorte d’épaisse fumée noire et puis plus rien.
Lorsque je suis finalement revenue à moi quelques minutes plus tard, tous les membres de ma famille me regardaient étrangement. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais lorsque mon petit cousin fit son entrée dans la pièce en courant et hurlant, j’ai compris qu’il s’était sûrement passé de quelque chose d’inhabituel. Seulement, je ne pensais pas que mes propres parents seraient effrayés au point d’abandonner leur seule et unique enfant.
Ce sera finalement mon oncle et ma tante, parents du cousin à qui je venais de sauver la vie qui m’accueilleront chez eux. S’ils semblaient également très intrigués par ce que j’avais réalisé sur leur fils, ils étaient également reconnaissants. Pour me remercier, ils m’offraient l’hospitalité et une éducation digne de ce nom.

Je fis mon entrée à l’université alors que je venais de prendre mes seize ans. Depuis toujours, je présentais des aptitudes élevées à l’école. J’étais ce que l’on pouvait considérer comme une surdouée, bien que je ne me voyais pas du tout comme cela. J’avais des facilités à apprendre les choses, je lisais une leçon et je m’en souvenais sans avoir besoin de passer des heures à l’apprendre. C’était un atout indiscutable, mais je ne pouvais vraisemblablement pas appeler cela être surdouée. Quoi qu’il en soit, je fus acceptée à Yale, université prestigieuse des Etats-Unis. C’était pour moi un rêve, bien que j’aie eu le cœur brisé de devoir quitter mon oncle et ma tante. Il était temps pour moi de vivre ma vie en toute autonomie.
Les premiers mois ne furent pas les plus exaltants de ma vie. Considérée comme la jeunette de service, j’avais beaucoup de difficultés à me faire des amis. Ils étaient tous beaucoup plus âgés que moi et devenir amis avec une adolescente ne semblait pas les réjouir. Cela me permettait au moins de me concentrer sur mes études, je passais le plus clair de mon temps à la bibliothèque, un crayon dans les cheveux, le nez plongé dans les bouquins. C’était à tel point que parfois, je passais la nuit entière dans ce lieu magique, une lampe de poche à la main pour ne pas me faire prendre.

Un soir, alors que je suis plongée dans la lecture des Misérables, je sens deux mains puissantes se poser sur mes épaules, me faisant sursauter comme jamais. Lorsque je me retourne, je me retrouve face à un élève de dernière année, un grand sourire sur les lèvres, amusé de m’avoir foutu la trouille de ma vie. Alors que mon cœur bat encore à mille à l’heure, il se baisse pour ramasser mon livre.

« -Les Misérables en français en plus ? C’est donc toi Shiloh ! »

Je suis étonnée qu’il sache qui je suis, je ne suis même pas certaine que mes camarades de classe se rappellent de mon prénom. Fronçant les sourcils, je le regarde silencieuse.

« -Ne fronce pas les sourcils de la sorte. » dit-il en tapotant rapidement mon front de son doigt.

Je récupère mon livre avant de mettre un peu d’espace entre lui et moi. Il me sourit toujours. Je ne comprends pas ce qu’il fait toujours là, d’habitude, les autres élèves auraient déjà déguerpi. Mais il semble vouloir me tenir compagnie. Je prends de nouveau place sur une chaise et le regarde d’un œil curieux lorsqu’il se choisi un livre.

« -Tu comptes rester ? »

Il me jette à peine un coup d’œil, s’assied à même le sol et commence à lire silencieusement.

Je n’ai appris son prénom qu’une semaine plus tard. Jake. Il suivait des cours de droit, tout comme moi, mais en avait bientôt terminé avec l’université. Tout le monde le voyait devenir un grand avocat, et plus je le côtoyais à la bibliothèque la nuit, et moins je le voyais dans la peau d’un avocat. Il ne cessait de faire le pitre et au final, mes séances de lecture nocturne se sont transformées en chamaillerie de gamin à la lueur de nos lampes de torche. Clairement, Jake me plaisait, mais à côté de lui, je me sentais comme une enfant. Il me paraissait impossible qu’un beau jeune homme comme lui puisse me trouver à son goût. Il finira par me prouver que j’avais tort.
Nous formions alors un couple de grands gamins, capable de passer des heures à étudier le plus sérieusement du monde avant de faire une bataille de polochon. J’aimais être en sa compagnie, il avait quelque chose qui me rassurait, et puis comment ne pas craquer face à son regard si séduisant. Je me sentais chanceuse, un peu comme si la roue avait enfin tourné. Tout se passait dans le meilleur des mondes, même après la fin de ses études, il continuait de me rendre visite à l’université dès qu’il le pouvait. Mais un jour, son comportement finit par changer du tout au tout. Il ne semblait plus aussi enjoué qu’avant, il se renfermait peu à peu sur lui sans que je réussisse à faire quoi que ce soit. Et tout finit par basculer alors que je venais lui rendre une petite visite surprise.

my heart is burn

Lorsque le taxi se gara devant la petite maison qu’habitait Jake, je sentais mon cœur battre plus vite. Je n’avais qu’une seule envie, le serrer dans mes bras. Quelle ne fut pas ma surprise de l’apercevoir en train de discuter avec une jeune femme qui avait trait pour trait mon visage. Sous le choc, je suis restée immobile un long moment avant de me précipiter vers eux en furie. Lorsque mon clone finit par m’apercevoir, elle sortit une fine lame de la poche arrière de son jean et poignarda violement Jake, qui s’écroula au sol. Lentement, la femme qui possédait mon visage se transforma, laissant place à une créature à la peau bleue et aux cheveux roux. Elle prit la fuite avec un énorme éclat de rire tandis que je me précipitais vers Jake. Il sembla un instant perdu puis finit par me sourire. Il était hors de question que je le perde, pas de cette manière. Je finis par poser mes mains sur l’immense entaille sur son ventre qui saignait abondamment. Mon pouvoir aller pouvoir sauver la personne chère à mon cœur. A ce moment précis, j’étais heureuse d’être cette créature hors du commun capable de soigner.
Tandis qu’une étrange et inquiétante fumée noire semblait s’échapper de mes mains, je pus voir le visage de Jake se décomposer. Tout comme mes parents à l’époque, il me regardait avec un mélange de peur et de dégout. Bien que cela me brisait le cœur, je finis de le soigner et alors qu’une horrible douleur me déchirai le ventre je finis par perdre connaissance.

Je suis restée inconsciente deux jours durant et lorsque je rouvris les yeux, un énorme bandage sur le ventre me gênait. Une lettre m’attendait sur ma table de chevet. J’ai longtemps hésité avant de l’ouvrir, je n’étais pas certaine de pouvoir encaisser ce qui était écrit dedans. Jake m’expliquait qu’il était loin de s’imaginer ce que j’étais, que j’aurai dû le lui avouer dès le départ et que j’avais tout gâché. Il m’avouait que toute sa famille faisait partie d’une sorte de communauté qui avait pour but d’éradiquer l’existence des mutants, qu’il faisait également parti de cette communauté et que pour cela, il devait s’éloigner de moi.
Il me promettait qu’il ne me ferait jamais de mal mais qu’il ne valait mieux plus se revoir car il ne pourrait me protéger de sa famille. De toute manière, il ne souhaitait plus jamais me revoir et que s’il avait su ce que j’étais réellement, jamais nous ne serions devenu un couple.

J’ai brulé la lettre pour ne plus jamais pouvoir la lire, j’étais blessée, le cœur en mille morceaux et je me sentais terriblement seule. Encore une fois, ma nature faisait fuir les gens que j’aimais. Ce fut à partir de ce moment-là que j’ai décidé de ne plus jamais utiliser mes dons.

he's the last gift you left me

Malade comme un chien, je sors des toilettes après avoir régurgité l’ensemble de mon repas du midi. J’ai des frissons et je me sens terriblement faible. Je rêve de pouvoir me faufiler sous ma couette mais je dois me concentrer sur mon mémoire de fin d’année. Malheureusement, je me sens bien trop nauséeuse et je finis à l’infirmerie de l’université. L’infirmière n’hésita pas un instant, elle me tendit un test de grossesse. Cela m’amusa pendant un instant, comment pouvait-elle croire que j’étais enceinte ? Mais lorsque le test s’avéra positif, je faisais moins la maligne ! C’était tout simplement impossible, Jake et moi avions toujours prit nos précautions et je n’ai connu aucun autre homme que lui.
Bien que la décision fût difficile à prendre, j’ai finalement gardé ce petit-être qui grandissait en moi. Je savais que l’avenir ne serait pas toujours rose mais je me sentais prête à tout pour devenir la mère la plus exemplaire du monde.

Aujourd’hui, je ne peux pas dire que je sois réellement devenue une mère exemplaire, mais je pense ne pas m’en être trop mal sortie. Mon petit Caleb a aujourd’hui onze ans. Le temps passe à une vitesse incroyable. Il a le regard de son père et mes boucles blondes. Lorsque je le regarde, j’ai l’impression de me voir lorsque j’avais son âge. Même si je voulais le renier, ça serait tout simplement impossible.
Nous vivons à présent tous les deux à N-Y où j’occupe le poste d’assistante dans un grand cabinet d’avocat. N’ayant jamais obtenu mon diplôme suite à ma grossesse, c’est tout ce que j’ai réussi à obtenir. Mais cela me permet de payer les factures tout en restant dans un milieu qui me plait réellement.
J’essaie tant bien que mal de donner un certain équilibre à Caleb mais je le sens de plus en plus curieux concernant son père. Il me demande son prénom, souhaite voir des photos. Je ne lui mens pas mais j’ai beaucoup de mal à lui en parler, je ne veux pas le voir aussi blessé que j’ai pu l’être. Pourtant, un jour, il faudra bien que je lui dise la vérité sinon, je risquerai de le perdre. Je préfère tout de même le laisser grandir encore un peu, il a besoin de garder cette innocence qui fait tout son charme.

Caleb ignore tous de mes dons bien que je les ai utilisés à plusieurs reprises sur lui. Je l’observe chaque jour, craignant que lui aussi possède les pouvoirs d’un mutant. Je sais qu’il y a plus de chance pour une mutante de mettre au monde un mutant qu’une humaine normale. Alors j’attends avec une certaine impatience, espérant lui avoir épargné ce que j’ai pu vivre durant ma jeunesse. En tout cas, une chose est certaine, je ne pourrai jamais l’abandonner comme mes parents l’ont fait avec moi. C’est tout simplement impossible d’imaginer ma vie sans lui à présent. Il est tout ce qui compte le plus à mes yeux, c’est mon sang et ma chair, rien ne pourra passer avant  lui.

behind the screen
la curiosité jusqu'au bout

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MessageSujet: Re: Shiloh ✘ People just THINK they know.   Shiloh ✘ People just THINK they know. Icon_minitimeVen 16 Aoû - 18:20

Rebiiiiiiiiiiiienvenue ma choupette !! hiiii 

Bon courage pour cette fiche :224:
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MessageSujet: Re: Shiloh ✘ People just THINK they know.   Shiloh ✘ People just THINK they know. Icon_minitimeMer 21 Aoû - 9:22

Merci ma choupette hiiii 

Fiche validée & archivée !
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MessageSujet: Re: Shiloh ✘ People just THINK they know.   Shiloh ✘ People just THINK they know. Icon_minitime

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