Love you always

Peter & Gwen

promises you can’t keep are the best kind

Il a plu toute la journée, Gwen est d’ailleurs rentrée chez elle trempée de la tête aux pieds, mais plutôt enjouée. Après sa journée en cours, elle a de nombreux devoirs à faire, mais rien ne semble pouvoir entamer sa bonne humeur. Elle chantonne, a l’esprit ailleurs. Plusieurs de ses camarades lui ont d’ailleurs fait la réflexion. Elle a prétexté la venue d’un membre de sa famille, en réalité, Gwen a rendez-vous avec son petit ami ce soir. Peter Parker. Ou Spiderman. Lorsqu’elle y repense, elle a parfois l’impression d’être dans un rêve. Gwen est amoureuse de l’homme-araignée. L’un des hommes les plus recherchés de New-York par la police, celui que tout homme aimerait être et que toute femme aimerait embrasser. Mais il est à elle, et à personne d’autre, même si leur situation n’est pas aussi simple qu’elle aimerait. Depuis les événements avec le docteur Connor, Peter et Gwen sont tombés d’accord pour dire qu’ils doivent être très prudents. Cela n’a pas remis en cause leur relation, mais plus la manière de la vivre. Officiellement, les deux jeunes gens sont séparés, officieusement, cette relation ne s’est jamais arrêtée. Si au début, vivre caché a pu être amusant, Gwen supporte de moins en moins de ne pouvoir s’afficher au bras de son homme. Elle n’est pas du genre jalouse, sûrement parce qu’elle a une énorme confiance en Peter, mais elle déteste voir les filles tourner autour de lui. Depuis qu’ils sont à l’université, Peter connait un certain succès auprès des filles. Gwen se retient, mais lorsqu’il y en a une qui s’approche un peu trop près de son cher et tendre, elle a envie de lui mettre des baffes.
Après une semaine à se voir en coup de vent, ne se parlant longuement qu’au téléphone, Peter vient passer le week-end chez Gwen, et la petite blondinette a déjà une idée du programme. Ils regarderont des films tandis qu’elle sera confortement lové contre son homme. Elle a besoin de le toucher, de le sentir près d’elle. D’abord parce qu’une semaine, c’est long mais également parce qu’elle craint toujours un peu pour sa vie. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle a joué les infirmières avec Spiderman. Et elle déteste le voir blessé. Elle en souffre presque autant que lui.

Après avoir pris une longue douche pour se réchauffer, Gwen se glisse aux fourneaux pour préparer un bon petit repas à Peter. Elle veut qu’ils passent une merveilleuse soirée en amoureux, sans avoir à sa préoccuper de rien d’autre que d’eux. En s’agitant partout dans son appartement, Gwen a l’impression de se préparer pour son premier rendez-vous. Elle est aussi excitée qu’un enfant devant ses cadeaux de Noël et ne peut tenir en place plus de cinq minutes.
Elle file dans sa chambre après s’être assurée que son repas ne finirait par carboniser, et choisi une petite robe d’un magnifique bleu électrique toute simple. Même si ce n’est pas une grande soirée, elle veut marquer le coup. Puis, elle patiente, assise dans son canapé, devant la télé sans vraiment la regarder, elle jette sans cesse des coups d’œil à son téléphone. Comme toujours, elle ne sait pas si Peter va se présenter par la fenêtre ou par sa porte.

Et le temps passe, passe encore, jusqu’à ce que Gwen commence à s’inquiéter. Elle tente d’appeler Peter à trois reprises, sans réponse. Elle passe la tête par la fenêtre dans l’espoir d’apercevoir Peter sur le trottoir ou accroché à un immeuble, en vain. Gwen se sent à la fois frustrée et inquiète. Elle déteste se sentir aussi impuissante face à une situation. Que peut-elle bien faire à part attendre des nouvelles de Peter ? Parcourir tout New-York lui semble bien inutiles. Elle reprend donc place devant la télévision, se faisant de plus en plus de mouron, puis, le sommeil finit par l’emporter.

Soudain, un bruit sourd la tire de son sommeil, un bruit venant de la fenêtre de son minuscule salon. L’horloge au-dessus de sa télé affiche bientôt vingt-trois heures, elle cherche à tâtons son téléphone pour essayer d’éclairer la pièce plongée dans la pénombre qui la rend aveugle. Lorsqu’elle le brandit devant elle, la faible lueur de son téléphone éclaire le visage légèrement tuméfié de Peter, moulé dans son costumer de Spiderman.

« -Peter !! » hurle-t-elle presque, soulagée de le voir enfin devant elle.

Elle se jette à son cou pour le serrer fort contre elle, sentant l’anxiété disparaitre peu à peu, laissant doucement place à de la joie mais également à une certaine colère.

« -J’ai eu tellement peur, je n’arrivais pas à te joindre ! J’ai imaginé le pire ! »

Puis, elle s’empare de ses lèvres assez abruptement, comment pour montrer que, bien qu’elle soit heureuse de le voir, elle est également un peu en colère après lui de ne pas lui avoir donné de nouvelle.

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